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Taxes foncières agricoles: Québec prend une bonne décision

Publié le 3 février 2017 - Écrit par Fédération de l'UPA Outaouais-Laurentides

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Les producteurs permettront l’accès à leurs terres

L’Union des producteurs agricoles (UPA) salue l’abandon de la réforme du Programme de crédit de taxes foncières agricoles (PCTFA), annoncé plus tôt aujourd’hui par le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, Laurent Lessard.

« Le gouvernement du Québec prend une bonne décision. La détermination des producteurs agricoles, la nomination récente de M. Lessard et les comptes de taxes reçus jusqu’à maintenant, qui confirment toutes nos évaluations, ont clairement fait la différence », a déclaré le président général de l’UPA, Marcel Groleau. Rappelons que l’UPA tente depuis des mois de convaincre le gouvernement qu’il sous-estime l’impact de cette réforme ainsi que le nombre d’entreprises agricoles touchées.

« Nous sommes heureux de ce dénouement. Ce matin, nous avons rencontré les responsables de clubs de motoneiges et Quads de la région pour faire la mise au point dans le dossier. Malgré l’inquiétude, ils ont été d’une ouverture et d’un soutien important » a tenu à mentionner M. Marcel Papin, président de l’UPA Lanaudière.

L’UPA remercie les producteurs agricoles pour leur solidarité, leur patience et leur ténacité. Dans les circonstances, il n’y a plus matière à retirer le privilège d’accès à leurs terres. L’UPA remercie également la Fédération québécoise des municipalités (FQM) et les associations récréotouristiques pour leur appui tout au long de cette négociation.

Malheureusement, le gouvernement du Québec n’a pas annoncé qu’il entendait réunir les intervenants (UPA, FQM et ministères concernés) pour trouver des solutions durables à la fiscalité foncière agricole. L’augmentation importante du fardeau fiscal des producteurs agricoles ces dernières années, en raison notamment de la hausse substantielle de la valeur des terres (800 % en 20 ans) et du mode d’évaluation utilisé par les municipalités, est pourtant bien réelle. L’UPA continuera d’interpeller le gouvernement du Québec à cet égard.