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Devenir administrateur

La force d’une organisation tient au leadership et à l’engagement des hommes et des femmes qui s’y impliquent. Et l’Union ne fait pas exception à cette règle. En devenant administrateur de l’UPA, vous avez une occasion unique de faire avancer les dossiers et de prendre activement part aux décisions de votre syndicat. Voici ce qu’il vous faut savoir si l’aventure vous intéresse.

Les syndicats sont souvent à la recherche de recrues et tous les producteurs et productrices sont les bienvenus, quelle que soit leur expérience. Jeunes de la relève agricole, producteurs expérimentés, agricultrices, propriétaires de fermes de marché de proximité ou de productions en émergence, l’agriculture a besoin de vous!

Votre contribution est essentielle au dynamisme de notre organisation.

L’administratrice ou l’administrateur et le conseil d’administration

Quel est le rôle d’une administratrice ou d’un administrateur exactement?

Comme administratrice ou administrateur, vous aurez pour mandat, avec les autres membres du conseil d’administration, de coordonner la mise en action des orientations dans le respect des orientations adoptées par les membres et de les représenter, à l’UPA tout comme auprès d’intervenants et de groupes externes. 

Comment puis-je devenir administratrice ou administrateur?

Les administratrices et administrateurs sont élus, par les membres et parmi ceux-ci, durant les assemblées générales annuelles des différents syndicats et groupes locaux et régionaux. C’est également lors de ces assemblées que les orientations et les actions de l’Union sont définies par les productrices et producteurs agricoles. Ces rencontres annuelles sont la base de la vie démocratique.

Qui peut devenir administratrice ou administrateur?

Pour devenir administratrice ou administrateur, on doit :

  • être membre en règle de l’organisation;
  • participer à l’assemblée générale de son syndicat local ou spécialisé et soumettre sa candidature à un poste disponible ou se faire élire par ses pairs.

Au préalable, informez-vous de la procédure d’élection, qui peut varier d’un syndicat à l’autre.

Quel est le rôle d’un conseil d’administration?

L’ensemble des administratrices et administrateurs élus forme le conseil d’administration et a la responsabilité légale de gérer les activités du syndicat (ou de la fédération) de même que son budget.

De façon générale, les membres des conseils d’administration :

  • sont responsables de la bonne marche de leur syndicat ou de leur fédération;
  • obtiennent leurs principaux mandats des décisions prises lors des assemblées générales de leur groupe;
  • représentent les productrices et producteurs de leur territoire ou de leur secteur de production aux différents paliers de la structure de l’UPA;
  • sont appelés à intervenir dans leur milieu afin de défendre les intérêts et de présenter les attentes des agriculteurs et des agricultrices qu’ils représentent;
  • organisent des activités pour consulter, former et informer les producteurs et autres intervenants de leur milieu;
  • travaillent sur des projets qui valorisent l’agriculture, le métier d’agriculteur et l’UPA.

Les tâches qui leur sont confiées peuvent donc être très diversifiées et s’ajustent en fonction des besoins du groupe, des disponibilités et de l’expertise de chacun.

Des mythes à défaire

1er mythe - Ça prend beaucoup trop de temps!

En tant qu’administrateur, vous devez vous rendre disponible pour participer aux réunions du conseil d’administration, soit quatre à cinq réunions en moyenne par année. Pour être en mesure de bien comprendre les enjeux et de prendre des décisions, des lectures et des formations peuvent être nécessaires. Aussi, en fonction des disponibilités et des intérêts, il est possible également de s’impliquer dans des représentations, des projets et des comités de travail, etc.

Avec une jeune famille ou une entreprise en démarrage, les disponibilités sont plus limitées et changeantes. Afin de savoir si on peut réussir à concilier toutes nos ambitions, − car oui, c’est possible! − le mieux est encore d’en parler avec des administratrices et administrateurs ayant des enfants ou des réalités entrepreneuriales similaires. Vous pourriez être étonné des moyens accessibles pour concilier toutes ces sphères. Un autre élément incontournable est d’obtenir l’appui de ceux et celles qui partagent votre vie. Après tout, ce sont eux qui garderont le fort lorsque vous aurez des activités syndicales à mener.

2e mythe : Les réunions, c’est long et ennuyeux.

Au contraire, en vous impliquant, vous en apprendrez beaucoup sur plein de sujets et de dossiers d’actualité agricole et vous pourrez en discuter avec d’autres agriculteurs et agricultrices.

3e mythe : Il n’y a pas de vrais débats.

C’est faux, et heureusement d’ailleurs. Nous sommes tous différents et nous forgeons nos idées à même les réalités que nous vivons chacun dans nos entreprises. En vous impliquant, vous aurez l’occasion de partager vos points de vue et de faire avancer des dossiers. Engager la discussion, c’est la base de notre démocratie syndicale.

 

4e mythe : Les décisions prises ne mènent nulle part.

Pas du tout! D’abord, la plupart des décisions font l’objet d’un débat avant d’être votées. Ces débats permettent de présenter les faits, d’alimenter la réflexion et de changer les perceptions. Souvent, les changements les plus structurants se font lentement, mais sûrement. Cependant, chaque décision est un premier pas vers l’action. En vous impliquant, vous constaterez que même si on avance plus vite seul, ensemble, on peut aller plus loin.

 

5e mythe : C’est trop de travail!

Lorsque vient le temps de convaincre quelqu’un d’occuper un poste dans leur conseil d’administration, les syndicats se frappent souvent à des refus. L’une des raisons fréquemment évoquées est : « Je n’aurai jamais le temps de faire ça! » Or, on lance souvent une telle réponse alors qu’on ne sait absolument rien des tâches qui pourraient nous être attribuées. Il suffit parfois de bien se faire expliquer le rôle que l’on aura à jouer et de remettre en perspective le nombre d’heures qu’on devra y consacrer dans l’année pour réduire les appréhensions associées à l’implication syndicale.

6e mythe : Je n’ai pas assez d’assurance/de connaissances.

« Oser » s’impliquer, c’est d’abord accepter d’être parfois minoritaire dans nos positions et de travailler avec des personnes plus expérimentées. Il est tout à fait normal de manquer d’assurance au début; les nouveaux et nouvelles ne perçoivent pas d’emblée la valeur ajoutée qu’ils représentent pour le groupe. Il faut se faire confiance et se rappeler que ceux et celles qui s’impliquent depuis longtemps n’ont pas la science infuse et que tous sont là avec le désir d’apprendre et de travailler ensemble à faire avancer le secteur agricole.

7e mythe : Les élus sont les mêmes depuis des années.

Faux! Depuis 2010, des règlements de gestion permettent d’accentuer la diversité et la représentativité. Dans chaque conseil d’administration local et régional, des postes sont réservés aux diverses portions du territoire et aux principales productions qui y sont présentes. On s’assure également de faire une place aux représentantes et représentants des fermes de petite taille, de la relève, des agricultrices et des producteurs anglophones (le cas échéant). La relève syndicale, qui provient souvent de secteurs en émergence, s’est jointe aux représentants des productions plus traditionnelles. Et cela a certainement favorisé une plus grande diversité de points de vue et insufflé un nouvel élan à nos groupes.

Agricultrices et jeunes agriculteurs : l’importance de la mixité et de la diversité

Il y a plus de 30 ans, les jeunes de la relève et les agricultrices ont chacun formé des syndicats régionaux, eux-mêmes réunis au sein de fédérations provinciales affiliées à l’UPA. Pour favoriser leur participation pleine et entière dans l’organisation, la Loi sur les producteurs agricoles permet aux représentants de ces deux groupes d’être administrateurs de l’UPA sans avoir le statut de producteur agricole.

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Découvrez les visages de la relève syndicale

Pour nourrir et faire grandir notre organisation, il est essentiel que des gens comme vous s’y impliquent et participent aux décisions. S'ils le font au bénéfice de la collectivité, ils y trouvent aussi leur compte.

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